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À l’acte I de Cyrano de Bergerac, le portrait du héros éponyme est ainsi esquissé en creux par son ami Lignières : « Certes, je ne crois pas que jamais nous le peigne / Le solennel monsieur Philippe de Champaigne ». Si Lignières s’exprime ainsi, c’est parce que Philippe de Champaigne (1602-1674) est le portraitiste officiel de la cour de Louis XIII et de son ministre Richelieu, mais surtout parce que sa peinture se caractérise par une certaine austérité flamande, à l’opposé du pittoresque Cyrano. Attaché à saisir l’essence de ses modèles, proche des milieux de Port-Royal, Philippe de Champaigne illustre le classicisme du premier XVIIe siècle.

Par Bernard Dorival, historien d'art professeur émérite à l'université Paris-Sorbonne
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GALERIE

Philippe de Champaigne, L'adoration des bergers, entre 1620 et 1674 © Wikimedia Commons
Philippe de Champaigne, La Mère Catherine-Agnès Arnaul et la sœur Catherine de Sainte Suzanne de Champaigne, dit Ex-voto de 1662, 1662 © Wikimedia Commons
Philippe de Champaigne, Triple portrait du cardinal de Richelieu, 1640 © Wikimedia Commons
Philippe de Champaigne, Vanité ou Allégorie de la vie humaine, 1646 © Wikimedia Commons
Philippe de Champaigne, Portrait de Louis XIII, 1639 © Wikimedia Commons
Philippe de Champaigne, Moïse et les Tables de la Loi, 1663 © Wikimedia Commons
Philippe de Champaigne, La Sainte Famille avec un moineau, avant 1674 © Wikimedia Commons
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